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Cuivre : la demande toujours plus forte que l'offre en 2012 et 2013
 
 

Dans son rapport d'avril 2012, la Commission Européenne met l'accent sur la responsabilisation des entreprises et l'intégration des valeurs éthiques et environnementales dans les stratégies sectorielles.

La revalorisation des scraps métallifères est non seulement une priorité environnementale majeure mais un enjeu économique de poids. Le cycle de vie des minerais non ferreux inclut la réincorporation dans le process des métaux et alliages à haute valeur ajoutée.

De l'or et de l'argent à portée de main

Parmi les sources de matières secondaires recyclables dans la métallurgie, citons les DEEE déchets d'équipements électriques et électroniques d'origine industrielle et ménagère. Une fois broyées, les cartes électroniques livrent leurs métaux précieux, terres rares et cuivre. La séparation des métaux des autres matières valorisables ou non se fait par traitement magnétique, pneumatique et granulométrique. De là à dire que l''investissement dans une station de tri et de séparation garantit un return rapide, il n'y a qu'un pas que l'on franchit rapidement quand la matière ainsi récupérée se cote sur les marchés mondiaux des commodités.

Acteurs de la revalorisation

Le bureau d'études liégeois EPPE S.A., partenaire des constructeurs français Lenoir Magnetic Systems (Groupe Delachaux) et Sinex (Groupe Rouby), propose une gamme d'appareils à intégrer dans une ligne de revalorisation. Parmi les équipements de séparation magnétique, le  séparateur de métaux non ferreux à roue polaire munie d’aimants permanents «néodyme fer bore» à haute rémanence, dont le champ magnétique à fréquence élevée induit des courants de Foucault dans les métaux non ferreux. La table densimétrique combinant la vibration et la pneumatique se prête bien au tri des produits secs dont les fractions relativement fines présentent des densités suffisamment différentes. L'installation peut être complétée par à un séparateur granulométrique du type crible vibrant.

Un secteur en pleine croissance

Le cuivre à lui seul vaut son pesant d'or. La pression exercée par la demande sur les ressources naturelles est telle que l'on peut s'attendre à une valorisation du cours du métal rouge. En 2012, la production de cuivre sera inférieure à la demande. C'est ce que révèlent les prévisions de l'International Copper Study Group (ICSG). La Chine mène la danse avec un taux de croissance  à deux chiffres de sa consommation domestique de cuivre. Mais les autres pays producteurs ne sont pas en reste. En 2012, la  demande de cuivre excédera de 240.000 tonnes la quantité produite. C'est la troisième année consécutive que la production sera en déficit.

Dans ce contexte, l'ICSG s'attend à une croissance de 190.000 tonnes de la production de cuivre recyclé par rapport à 2011 et cette tendance haussière devrait se confirmer en 2013.

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